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Du jeudi 2 au mardi 7 octobre, dans le cadre du festival international du film scientifique Pariscience, rencontrez des chercheurs et posez-leur vos questions via twitter #pariscience. Au programme : un périple dans les catacombes, la compréhension du rôle crucial des rongeurs, un voyage sur d'autres planètes et d’autres sujets encore. Restez avec nous !

Jeudi 2 octobre

13H30-14H30

La conservations des grands singes : enjeux au Nord et au Sud

Vincent Leblan
Chargé de recherche à l’Institut de Recherche pour le Développement
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Les primates occupent une place singulière dans le bestiaire des sociétés occidentales. Les groupes sociaux de certaines espèces sont considérés dans les sciences du vivant comme culturellement différenciés par des traditions.
Un groupe social de chimpanzés ou d’orangs-outans qui s’éteint, c’est aussi, en primatologie, une culture qui disparaît. Nous pourrons parler du sens que revêt ce discours dans les pays et régions d’Afrique de l’Ouest où la majorité des chimpanzés vivent dans les milieux transformés par les habitants. Comment ces animaux vivent-ils dans ces milieux ? Comment sont-ils perçus, pensés, pratiqués par les populations qui les fréquentent au quotidien ? Quelles formes de mobilisation les programmes de conservation suscitent-ils ? Au nom de quoi et pour qui ces espèces sont-elles protégées ?

Vendredi 3 octobre

12H00-13H00

Rencontre autour de l'exobiologie

Michel Viso
Responsable scientifique au CNES en exobiologie
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De l'eau à la vie: L'exploration du système solaire avec de sondes et des robots nous apprend et nous surprend. Tout est différent de ce qui était imaginé. Chaque misssion vers Mars, les lunes glacées des planètes géantes ou les petits corps du système solaire nous aide dans notre quète des origines de la vie sur Terre. L'eau semble être un des ingrédients essentiel à l'apparition de la vie. L'origine de cette molécule moins simple qu'il n'y parait, sa répartition et son cycle apparaissent déterminants pour comprendre d’où nous venons.

Les enfants de Gagarine: Depuis le 12 avril 1961, l'homme est présent par intermittence ou en continu dans l'espace circum terrestre. Il a même poussé jusqu'à la Lune. L'Idée d'excurssions plus lointaines hante quelques esprits visionnaires, aventureux, inconscients ou réveurs. Derrière les capacités ou les défis techniques il y a aussi des défis humains.

Samedi 4 octobre

13H30-14H30

De la cohabitation homme – rongeur ?

Christiane Denys
Professeure au Museum national d’Histoire Naturelle
Chargée de la collection des rongeurs

Aude Lalis
Maitre de Conférences au Muséum d’Histoire Naturelle
Chargée de la collection des tortues

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Les rongeurs constituent près de la moitié de la diversité des mammifères. Si l’on connaît bien les rats et les souris qui vivent près de nous, qu’en- est- il des 2200 autres espèces connues à travers la planète ?

En effet, par leur petite taille et leur mode de vie nocturne ces petits mammifères passent parfois inaperçus. De récents travaux en Afrique tropicale ont montré l’existence d’un nombre insoupçonné d’espèces nouvelles passées inaperçues jusqu’ici. Par ailleurs, les rongeurs sont souvent perçus comme des nuisibles alors qu’ils sont des espèces-clefs dans les écosystèmes.

Lundi 6 octobre

12H00-13H00

Rencontre avec Gilles Bergametti et Guillaume Le Hir

Bergametti Gilles
Directeur de recherche au CNRS
Guillaume Le Hir
Chercheur à l'IPGP
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Les travaux de recherche de Gilles Bergametti portent principalement sur la géochimie atmosphérique (émissions d’aérosols minéraux ; échanges air-mer de matière et processus de dépôt ; transport des poussières désertiques...) abordée successivement par des approches expérimentales puis de modélisation.

Ses activités concernent également l’étude des processus contrôlant l’érosion éolienne des sols en régions arides et semi-arides. Il a également participé à des travaux en lien avec la pollution atmosphérique, en particulier au travers d’études visant à évaluer l’apport potentiel de l’observation satellitaire pour l’analyse et la prévision d’épisodes de pollution.

Le domaine de recherche de Guillaume le Hir est la modélisation des climats anciens. Il s'intéresse tout particulièrement aux interactions entre tectonique et climat.

Mardi 7 octobre

13H30-14H30

Rencontre avec Philippe Blanchard

Philippe Blanchard
Archéologue, Responsable d'opérations à Inrap

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Archéologue Inrap, Ingénieur de recherches au centre Archéologique de Tours (Indre-et-Loire), Philippe Blanchard est spécialisé en Archéologie funéraire et notamment pour les périodes médiévale et moderne. Il étudie particulièrement les pratiques funéraires et les cimetières des communautés juives  de l’Europe médiévale ainsi que les espaces funéraires liés à des crises de mortalité du passé (épidémies, violences inter-humaines). Il s’intéresse également aux contextes monastiques qu’ils soient funéraires ou non

Il est co-directeur d’une fouille dans les catacombes des Saints- Pierre et Marcellin à Rome (Vatican). La fouille porte sur des cavités contenants des centaines de squelettes recouverts de plâtre.